mercoledì, novembre 11, 2015

Deleuze

On n'écrit pas avec son moi, sa mémoire et ses maladies. Dans l'acte d'écrire, il y a la tentative de faire de la vie quelque chose de plus que personnel, de libérer la vie de ce qui l'emprisonne. L'artiste ou le philosophe ont souvent une petite santé fragile, un organisme faible, un équilibre mal assuré (...). Mais ce n'est pas la mort qui les brise, c'est plutôt l'excès de vie qu'ils ont vu, éprouvé, pensé.
Gilles Deleuze

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